C’est la mesure n° 17 du comité interministériel de la sécurité routière (CISR). Cette dernière est totalement passée inaperçue contrairement à l’abaissement de la vitesse à 80 km/h sur certaines portions de route. Cette mesure envisage de rallonger le stage de récupération de points à une durée de 3 jours d’ici à l’année 2019 pour certains conducteurs « récidivistes ». En France en 2016, plus de 300 000 personnes ont suivi un stage. 28 % de ces personnes avaient déjà suivi un stage dans leur vie de conducteur. Lors du CISR du 8 janvier 2018, Édouard Philippe a dit vouloir cibler les récidivistes en leur ajoutant une 3e journée de stage portant sur « l’examen des questions comportementales et psychologiques centrées sur la récidive ».
Qui serait concerné par cette mesure ?
Les conducteurs ayant fait au moins 2 stages dans les 5 dernières années. Autrement dit, un 3e stage de récupération de points dans un délai de 5 ans pourrait alors durer 3 jours au lieu de 2 actuellement. Pour Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la sécurité routière, la mesure vise principalement les irréductibles qui font leur stage quasiment chaque année afin de « racheter des points », mais qui pensent que le danger sur la route, « c’est les autres ». Cette réforme étant au stade de projet, nous ne savons pas comment cela pourrait se mettre en place… Faut-il s’attendre à une augmentation des stages ? Ce troisième jour sera-t-il consécutif alors que la majorité des stages se passent le vendredi et samedi et qu’aucun stage n’existe le dimanche ?